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Interview – Céline CHOPARD-LALLIER

“La Transju’ n’est pas simplement une course, c’est une tradition familiale.” – Rencontre avec Céline Chopart-Lallier, vainqueure de La Transjurassienne 2022. 

 

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Céline Chopard Lallier, une passionnée de ski de fond originaire de Villers-le-Lac. À 29 ans, Céline jongle entre sa profession d’auxiliaire de crèche et son amour pour le ski de fond, une passion qui l’anime depuis son enfance.

« Mes parents m’ont posé sur les patinettes assez tôt, mais mes premiers souvenirs remontent à l’école primaire, » confie Céline. C’est donc à un âge précoce que sa romance avec le ski de fond a commencé, un amour qui dure encore aujourd’hui.

Interrogée sur ce qui l’inspire au quotidien dans cette pratique, elle évoque le contact privilégié avec la nature. 

« J’aime ce sport pour son contact avec la nature principalement, et admirer la beauté des paysages. J’aime me retrouver seule sur les pistes, je me sens libre, » explique-t-elle. Céline aborde cette nouvelle saison avec une perspective fraîche. « Désormais dans une autre optique de performance, j’aimerais avant tout continuer à courir tout en me faisant plaisir sur les skis et profiter de l’ambiance des longues distances. » 

Elle a aussi marqué de son empreinte la Transju’, une compétition qui fait vibrer son cœur depuis son plus jeune âge. 

« J’ai participé une fois sur le 50 km classique et trois fois en skate, » partage-t-elle fièrement. Mais c’est sa victoire unique qui résonne le plus profondément dans son parcours, une victoire qu’elle qualifie avec émotion comme « certainement la plus belle. »

Mais La Transju’ n’est pas simplement une course pour Céline, c’est une tradition familiale.

« C’est une course qui me tient vraiment à cœur. Je connais la Transju’ depuis toute petite, j’ai suivi mon papa pendant des années avant de pouvoir m’aligner dessus et partager ça avec. » Cette connexion personnelle ajoute une dimension spéciale transformant la Transju’ en un héritage familial précieux. Au-delà des médailles et des victoires, Céline recherche quelque chose de plus profond à travers la Transju’. « C’est une course qui me tient vraiment à cœur, » confie-t-elle. Elle aspire à l’émotion, au partage et à la continuité d’une passion qui a toujours été au cœur de sa vie.

La Transjurassienne en 2 mots : paysages magnifiques et ferveur populaire. 

Céline Chopart-Lallier a choisi 2 mots afin de représenter la Transjurassienne. Voici son explication : 

Paysages magnifiques : « La Transju’ offre des paysages magnifiques qui captivent le regard à chaque virage. Les montagnes enneigées et les étendues sauvages créent un tableau époustouflant, faisant de chaque kilomètre une véritable œuvre d’art naturelle. »

Ferveur populaire : « L’atmosphère vibrante et la ferveur populaire qui entourent la Transju’ la rendent unique. C’est bien plus qu’une compétition ; c’est une célébration partagée par des passionnés de ski venant de tous horizons. »

Céline nous partage également une anecdote lors de sa participation : 

« J’ai voulu tester l’arme magique d’Alexis Jeannerod lors de sa victoire sur la Transju’ classique, pas évident de manger une banane entière lors d’un ravito! » Une scène cocasse qui illustre l’influence des champions sur les rituels des skieurs amateurs.

Pour ce qui est de son moment préféré, elle choisit le départ : “on sent l’excitation sur la ligne et quand le top est lancé, la pression laisse sa place à la course et on rentre dans sa bulle. » 

 

La question est simple, mais la réponse est attendue avec impatience : Céline, prendrez-vous le départ de la Transju’ cette année ? 

« Je prendrai avec plaisir le départ de la course reine en skate. » L’enthousiasme de Céline pour la discipline du skate transparaît dans sa réponse, laissant présager une participation mémorable.

Pour les futurs participants avides de conseils, Céline partage son expérience unique :

Pour la préparation : « L’entraînement est évidemment primordial, il vaut mieux arriver avec quelques kilomètres dans les jambes… » souligne-t-elle. Une base solide est la clé pour affronter les défis de la Transju’.

Le Jour J : « Il ne faut pas partir trop vite mais accrocher quand même les bons wagons et surtout bien se ravitailler!! » recommande-t-elle avec sagesse. La stratégie de course et la nutrition jouent un rôle crucial dans la réussite de cette épreuve exigeante.

La récupération : Avec un clin d’œil à la tradition, Céline ajoute avec humour : « Pour la récup, une petite fondue au comté et c’est reparti » : un moyen délicieux de recharger les batteries après l’effort intense ! 

Et si vous hésitez encore à vous inscrire, les mots de Céline pourraient bien vous convaincre : « C’est la plus belle course de France, si il faut en choisir une, c’est celle-ci qu’il faut faire! » 

 

Nous vous donnons rendez-vous les 8 et 9 février 2025 pour (re)vivre l’esprit Transju’ !